Bleach The War Of Soul
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 * Nothing's Gonna Take My Love ♪ [Pv Shinji - BTLFA]

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MessageSujet: * Nothing's Gonna Take My Love ♪ [Pv Shinji - BTLFA]   * Nothing's Gonna Take My Love ♪ [Pv Shinji - BTLFA] Icon_minitimeLun 6 Juil - 17:22

... Je songeais souvent à ce que je voulais le plus avoir auprès de moi pour l'eternité : ma Obaa-san et puis, Akira. Mais rien d’autre ne me venait a l’esprit, je devais vraiment me contenter de si peu, pourtant, ça me semblait trop en demander... Cette grand-mère en question dont je n’avais plus aucune nouvelle depuis quelques centaines d’années maintenant me manquait normément. Alors, est-ce que c'était trop demander de la revoir, juste une fois? Elle avait été pour moi une mère, une vraie... Ce que je n'avais jamais eut la chance d'avoir... Ou était elle, que faisait-elle, étaient des questions que je me posais régulièrement, sans trouver une quelconque réponse. Et puis, comment allait-elle. La reverrais-je un jour ?
Et est-ce que cette vie me convenait ? (HS, je vous l’accorde c'est fou comme je peux passer d'un sujet à un autre sans difficulté.)
Karakura n’était pas une ville que j’affectionnai particulièrement. Je ne sais pourquoi d’ailleurs, parce que parfois, l’air y était agréable, la personne qui m’accompagnait charmante et nous vivions dans de bonnes conditions, même s’il y avait d’énormes tâches sombres sur le tableau, ce qui me dérangeaient : L’ambiance qui y régnait ne me plaisait guère, les gens n’étaient pas aussi accueillants que je ne l’aurais voulu, en faite, tout m’était étranger, même après autant d’années passé à côtoyer les mêmes personnes, les mêmes lieux, les mêmes endroits, je n’y trouvais ma place. Tout était très monotone, tous se ressemblaient et plus j’y pensais, plus je m’ennuyais.
Enfin, moi, j’dis ça, j’dis rien.
Mais à présent, un autre doute me vint en tête. Je me trouvai dans une douce léthargie très agréable, surprenant n’est-ce pas ? Il y avait comme une agréable odeur fruitée qui flottait dans l’air et une douce brise vint frôlait mon visage endormi. Mes yeux étaient clos, je ne pouvais pas voir, mais lorsque je pris l’initiative de les ouvrir, je remarquai une lumière aveuglante et désagréable. Est-ce que j’étais morte ?

Je n’espérai pas, parce que vu comment j’avais mal au dos et la position dans laquelle je me trouvais, le Paradis ne pouvait pas être aussi inconfortable ! Aie ! J’étais endolorie de partout. J’avais vraiment mal dormi. Et le problème ne serait pas résolut de si tôt : Akira, mon coéquipier, refusait que je dorme dans sa chambre. Il avait accepté de me fournir une chambre d’amis, mais au vu de la salle (si minuscule et fermé, limite sentait-elle la mort lorsqu’on ouvrait) je n’avais pas eut la volonté d’accepter et avait courageusement dit « puisque c’est ainsi, j’irai sur le canapé ». Comble de malheur, ce canapé en question était un outil de torture abominable et je ne m’en plaignais pas. Ou pas encore.
J’avoue avoir déjà connu pire. Mes premiers temps seule par exemple, ou j’avais trouvé un appartement près de la périphérie de la ville, juste à côté d’une voix de communication routière. Toute la journée et toute la nuit, je pouvais entendre le bruit sourd des camions, voitures et autres appareils motorisés. A force, ça me berçait un peu, je m’y étais vaguement habitué et le capharnaüm que j’avais vécu était devenu mon petit « chez-moi ». Jusqu’à ce que je m’installe chez mon ami et ou le calme pesant ne m’aidais vraiment, mais vraiment, pas...

Sautant du canapé, je ne tardai pas à m’étirer longuement, tirant les longs rideaux opaques que j’avais fixé au mur la veille pour assombrir la pièce lorsque l’on le voulait. Je remarquai alors que le temps reflétait a merveille mon humour sombre : il pleuvait de fines et nombreuses gouttes de pluies, tandis que d’épais nuages grisâtres menaçaient de pleurer encore plus qu’il ne le fallait.
Il ne pleuvait pas souvent à Karakura. Peut être une à deux fois par mois, en moyenne. Et ce n’était qu’une moyenne. Il faisait souvent un soleil radieux et particulièrement brulant. Surtout en été, vous vous en doutez, ou nous mourrions plus de chaud qu’autre chose, même si officiellement, nous étions déjà mort. Je poussai un long soupire, lâchant le rideau que je tenais fermement quelques secondes plus tôt. Me dirigeant à pas souples vers la chambre de mon ami et j’ouvris tristement la porte pour voir s’il s’y trouvait.
Akira-kun avait dut sortir. Ses draps étaient tirés, son lit fait, la chambre était parfaitement rangée, ce qui m’étonnait toujours venant de lui. Il n’avait jamais l’air d’un garçon très organisé, j’étais d’ailleurs celle qui s’occupait le plus de nettoyer et ranger la maison, étant un peu maniaque dans l’âme, mais il est vrai qu’il n’était pas très bordélique, dans son genre. Lâchant un autre soupire, je refermai la porte avec dédain, attrapant mes clefs que je glissai dans la poche de mon gillet avant de sortir aussi simplement. Je ne pouvais simplement pas rester ici à ne rien faire, autant me suicider immédiatement d’ennuis. (J’imaginai déjà le lendemain en première page : « Suicide d’une jeune fille. La victime se serait donner la mort parce qu’elle s’ennuyait. » Trop sexy, ouais.)

Enfin, je claquai la porte derrière moi pour la fermer a double tours et me mis à marcher a pas lent dans les longues rues de Karakura, sans parapluie, ni capuche, pour me retrouver très rapidement dégoulinante d’eau, ruisselante de gouttes de pluie. Il faisait lourd, très lourd. Une chaleur étouffante, ce n’était pas très étonnant, au vu de l’été qui s’annonçait prometteur. Mais aujourd’hui, il pleuvait, et avec l’humidité, cela me donna mal à la tête. Je fronçai les sourcils, agacée dans un premier temps d’être sorti aussi bêtement de mon logis au sec sans moyen de me protéger, tout ça pour me retrouver sous une pluie battante.
Parfois, je me trouve nulle.
Un chien, d’une taille assez imposante passa a côté de moi, se frottant à ma jambe nue. Je frissonnai de déplaisir, bondissant sur le côté pour éviter de n’avoir à supporter ce contact plus longtemps. C’était tellement désagréable ! En plus, il était trempé, jusqu’aux os, la pauvre bête, et semblait d’autant plus étonné par mon comportement qui m’amena à m’éloigner soudainement de lui. Ses yeux tristes me fixaient sans se détourner de moi, puis, il aboya pour m’appeler.
Je le regardai avec un air farouche. Que voulait-il que je lui dise ? J’étais si facilement du genre a craquer pour des petits yeux comme il avait que je ne savais pas vraiment si je devais tendre la main et le câliner. Ne pas ceder était le mot d'ordre. Mes bras se croisèrent sur ma poitrine tandis qu’un frisson me parcourut le long de la colonne. Je ne m’étais pas rendu compte avant ce contact très frais de la température autour. J'avais froid. Je rentrerai malade, a tout les coups, et Akira-kun veillerait sur moi… dans mes rêves. Je ne comptais pas trop la dessus, comme vous vous en doutez, je n'étais même pas sur de le croiser en faite dans la maison, alors bon.
J’éternuai, plaçant ma main devant mon visage et le chien à côté aboya soudainement. Un « Ouaf » sonore me sortit de mes songes, tandis que je sursautai de nouveau, ne m’étant pas attendu à ça.

- Ne me regarde pas comme ça ! Lui dis-je avec une mine piteuse.

Parce que le pire dans tout ça n'était pas que j'étais malade, ni que je tente vaguement de fuir un chien, mais sûrement le fait que j'étais en train de lui répondre, bêtement. Je me remis en marche, suivit par l’animal qui trottinait joyeusement a mes côtés. Ses poils luisant, autant par leurs éclats naturels que par la pluie qui lui tombait dessus avaient presque la même couleur que mes cheveux acajou, en un peu plus clair cependant. Soupirant de nouveau, je le regardai du coin de l’œil, perplexe. Et si je le ramenai chez nous ?
J’avoue que l’emploie du mot « Nous » me plaisait toujours autant. J’avais l’impression d’être avec Akira. Même si j'étais déjà avec Akira, je veux dire que cela me donnait juste l’impression que j’étais plus que sa coéquipière. Ce que j’espérai un peu trop souvent. Comme on dit, l’espoir fait vivre. Malheureusement, je savais que je ne me contenterai pas longtemps d’espoir, même si je n’arrivai pas à l’abandonner à son triste sort. Akira me fascinait, autant qu’il m’effrayait. Il avait une aura que je trouvai rassurante. Lorsque je me trouvai à ses côtés, j’avais la certitude que rien ne pouvait m’arriver, que nous nous en sortirions toujours. Et ses yeux étaient si mystérieux. Et lui était si froid. Oui, comme un glaçon : ce genre de glaçon qui vous lacères la peau lorsque vous tentez de le réchauffer entre vos mains.
Il me fascinait, tout simplement.
Et je savais surtout qu’il n’accepterait jamais d’avoir un chien. Je saurais trouver un compromis. Je me tournai vers le chien, déterminant sa race : il se rapprochait du labrador, sans doute. Je m'accroupis a ses côtés en lui caressant le sommet du crane, je poussai un soupire en lâchant d’une voix douce « d’accord, suis-moi. Mais je ne te promets pas de réussir à te garder ». Il aboya de nouveau et s’exécuta, me suivant à la trace sans me lâcher d’une semelle, il semblait joyeux, surtout que sa queue s'agitait vivement.
En ville, il y avait une animalerie, je m’y rendis avec l’espoir de trouver tout ce qu’il fallait pour ce chien.

Je ne mis pas longtemps pour ressortir du magasin, avec mes achats en main. De gros achats : Une niche, qui me barrait la vue, un sac a une main comprenant une laisse, un collier, des produits pour nettoyer l’animal, une balle, un truc un mordiller et des croquettes en tout genre. J’étais chargée comme une mule. J’y allai en devinant ou est-ce que j’avançai presque, et j’étais quasiment certaine de me prendre un mur sous peu.
Je pris l’initiative de mettre la laisse au chien et le collier, et de le tenir à mon poignet, tout en portant sa niche. Une jolie niche que j’avais dégoté là, et que je n’avais pas eut pour très cher aussi. Mon beau sourire avait fait tout le travail, les vendeurs avaient régulièrement du mal à résister a mon air enfantin. J’en étais ravie ! Comme je le répétais toujours à Akira, pas la peine de trop réclamer, ils baissent les prix pour si peu de chose. Rien de déplacé, je vous rassure.

- Il faudrait te trouver un nom. J’imagine que « Médor », ça fait un peu trop commun, non ? (il aboya) Bon très bien, je pensais à un truc plutôt mignon, mais assez sérieux quand même. Faudrait que j’en discute un peu avec Akira, déjà que je ne suis pas sûr qu’il accepte ta présence. Je t’imposerais s’il faut, mais ça m’embêterait d’en arriver jusque là. Ça lui ferait peut être plaisir, qui sait ?... Je ne compte pas trop là-dessus… (il aboya encore.) Oui, oui, je sais, je sa-… Aoutch !

Au lieu de parler, j’aurais peut être mieux fait de regarder devant moi. La niche m’échappa, le sol se déroba sous mes pieds et je terminai les fesses à terre, le souffle coupé par cette chute qui endolorit tout mon arrière train et ma cheville qui s’était tordue. « Aoutch » était le son le plus approprié pour ce qui venait de ce produire. Ce qui m’énervait plus encore était le fait qu’à présent, ma robe me collait complètement au corps et que j’avais horreur de ça.

- Vous n’auriez pas pu regarder ou est-ce que j’allai non ? dis-je sans même que ma colère n’ait de sens. mon mal de tête n’arrangeait pas les choses, je n'arrivai ême plus a formuler des phrases correctes et sencées. Enfin, je levai les yeux vers la personne que je venais de percuter.

Naturellement, il ne ressemblait à personne, parce que qu’il était simplement unique. Ses cheveux blonds, coupés au carré, un sourire d’enfer qui lui allait si bien, deux yeux transperçant et mystérieux que j’adorai fixé, avant. Je me souvins l’avoir longuement admiré durant mon temps a la Soul Society, mais j’étais persuadée ne plus avoir à le croiser. Vu comment je m’étais enfuis du hangar ou ils logeaient tous, c’était, naturellement, la dernière personne que je pensais trouver ici. Il se promenait ? Peut être bien. Dans tout les cas, je me relevai d’un bond (ayant fait tomber la niche un peu plus tôt), retrouvant un équilibre précaire avec ma cheville douloureuse et me jetai dans ses bras le plus simplement du monde !

- Shinji-kun ! susurrai-je en l’enlaçant affectueusement, accroché a son cou comme si ma vie en dépendait.

Et puis, je m’écartai de nouveau soudainement à contre coeur parce que j'avais trouvé cette étreinte agréable. Maladroite comme j’étais, je me fis un peu plus mal a la cheville, manquai de perdre l’équilibre et m’accrochai a lui pour ne pas épouser de nouveau le trottoir trempé. Je venais de comprendre que cet élan d’affection était déplacé, déjà parce que c’était mon ex-capitaine, et que je n’avais pas l’impression d’être encore sur un même pied d’égalité avec lui. Il m’impressionnerait sans-doute toujours...
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MessageSujet: Re: * Nothing's Gonna Take My Love ♪ [Pv Shinji - BTLFA]   * Nothing's Gonna Take My Love ♪ [Pv Shinji - BTLFA] Icon_minitimeMar 28 Juil - 23:54

    Les nuages. Ils avaient réellement rien d’autre à foutre que de rester plantés là dans le ciel depuis trois fichus jours. Comme si la situation était pas assez merdique en ce moment, alors que la seule chose qu’il arrivait à faire dans ce hangar en attendant la bataille des mondes la plus importante des cinq derniers siècles, c’était glander. Quoique ça avait une part de vérité en soit, et une autre partie de lui ne s’en plaignait pas. Dans un certain sens, il avait toujours apprécié se reposer dans la majorité des périodes qui le lui permettaient. Et même dans celles qui le ne lui permettaient pas, en fait. Auquel cas, un bout de plastique démoniaque manié par la main experte d’une furie parlante – ou plutôt hurlante – venait le réveiller en trombe, le laissant se relever avec une trace de tongue si bien enfoncée qu’on pouvait en voir la marque imprimée à même la peau. Il fallait dire que depuis le temps, la nécessité de trouver un réveil-matin s’était révélée absolument infondée, Hiyori s’étant elle-même découvert un talent bien utile pour réveiller rapidement les récalcitrants. Elle était un peu comme l’archétype du sergent d’armée sévère et emmerdeur, qui vous traite comme de la crotte de mouette alors qu’il vous regarde suer votre corps en vous insultant. À la différence près que Hiyori frappait en plus d’insulter. La joie, quoi. En dehors de cet amour pour la paresse, il n’avait tout simplement rien eu à branler depuis le moment où Kisuke était allé transporter les jeunots d’humains au Hueco Mundo. Bon voyage à l’abattoir, hein! Enfin, les décisions de cet excentrique et de son bob magique ne le concernaient pas réellement, au bout du compte. De toutes façons, il devait de son côté attendre qu’Aizen ramène sa sale gueule sur Terre. Comme si c’était pas assez d’avoir fait tout son fichu mélodrame en fuyant la Soul Society en riant à la gueule des autres capitaines, il fallait que c’trouffion vienne se mettre dans la tête de créer l’Ouken. Pauvre débile assoiffé de pouvoir. Il finirait simplement par s’étouffer dans ses propres conneries, et ce serait bien fait. Car étant donné le fait que ses petits complots remontaient aisément à l’époque où il lui avait botté le cul sévère avec son expérience de Hollowmorphose, il avait eu du temps pour planifier ses trucs depuis belle lurette. Et pourtant, y avait quand même un petit rouquin qui avait décidé de venir chier les projets à long terme en ramenant sa fraise dans le Désert. Bah, après tout, si ça lui chantait. Ça rejoignait les intérêts qu’ils poursuivaient eux-mêmes en tant que Vizards, à savoir créer un moyen de botter le derrière en satin d’Aizen. Mais en attendant l’heure d’enfiler des semelles d’acier agrémentées de crampons bien aiguisés…dit que c’était le calme plat n’aurait même pas suffi à décrire à quel point l’ambiance du coin était merdique. Finalement, même son amour de la paresse n’arriverait pas à le garder dans le coin, il préférait encore aller glander dehors en s’imaginant qu’il voyait un peu de soleil.

    Immobile, les mains dans les poches. La porte du hangar ouverte, donnant une belle vision sur une pluie battante faisant penser à une foutue chute d’eau qui aurait fait son apparition dans le coin. Le regarde vide qui voit l’eau se déverser en un torrent immonde capable d’aplatir la moitié de l’écho-système du coin. Finalement, c’est p’têt pas une si bonne idée de mettre le nez dehors, à moins d’être volontaire pour suivre un tout nouveau cours de natation à l’air libre. Sérieusement, y tombait assez d’eau pour provoquer une inondation dans l’heure à venir. Il allait peut-être rester dans le hang………la voix de Hiyori remontant du sous-sol d’entraînement se fit entendre. Elle hurlait, et visiblement, elle était déjà en rage. Le mode berserk était enclenché, et il se savait parfaitement être la prochaine victime à déplorer. Finalement, un peu de pluie ça ne faisait pas si mal. Les pas rapides qui se mettent en marche, la main qui saisit le premier parapluie à portée, et l’ouvre en trombe en sortant d’un pas rapide. Seulement dix mètres franchis, et déjà le son d’un meuble projeté retentit de l’intérieur du bâtiment rouillé. Pfiou, c’était juste. Et au moins, il avait pensé à prendre…le parapluie vert décoré de têtes de chatons roses, appartenant à Mashiro. Pour la classe, on repasserait. Mais entre avoir l’air d’un con sous la pluie avec un parapluie infantile, et avoir l’air d’un tas de viande hachée tout droit sortie de la boucherie du coin, le choix se faisait relativement rapidement, en somme. Et puis bon, en cent-cinquante ans, il avait jamais réussi à avoir les moyens de la calmer, pas plus que qui que ce soit de vivant dans ce monde-ci, ou dans n’importe lequel des deux autres. C’était pas difficile à comprendre, cette fille était une tornade ambulante. Mais au moins, elle se contentait de détruire ce qui vivait dans le hangar, à savoir les autres vizards (lui-même à 80%). Or donc, la pluie n’était définitivement pas si mal, vu qu’elle lui offrait un répit qui ne serait pas de refus. C’est donc sur ces pensées que le pauvre type marchait dans le chemin, de sa démarche qui aurait pu rappeler celle d’un pingouin tellement elle aurait pu être vue comme maladroite. Aucune grâce là dedans, les épaules voutées alors que les yeux mornes et flegmatiques fixaient un point inconnu devant eux, ignorant tant bien que mal les passants qui s’en donnaient à cœur joie de remarquer en ricanant le truc qui le protégeait de l’eau. Fallait dire que malgré tout, ça faisait pas sérieux. Pour le peu de fois où il sortait dernièrement, fallait qu’il ait l’air d’un vrai clown pour l’occasion. Bonjour la réputation. Et pis c’était pas sa faute à la fin, c’était celle de Mashiro pour avoir autant de maturité qu’une gosse de quatre ans – âge dont son mental devait s’approcher pour de vrai, en plus d’un siècle, trouvez l’erreur – autant dans ses accessoires que dans tout ce qui lui appartenait d’une façon ou d’une autre. C’était à se demander par quel sortilège elle avait pu esquiver toutes les mises à mort de Kensei par le passé. Le bouillant combattant n’avait pas réellement l’habitude de dissimuler son mécontentement, autant par le passé qu’aujourd’hui. C’était un cycle sans fin, en bref. Mais maintenant, il allait devoir réfléchir un brin pour trouver un prétexte à sa sortie, car l’interrogatoire-torture de Hiyori le frapperait de plein fouet à son retour. Et comme ‘’Pour éviter ton sale caractère’’ comptait pour une mauvaise réponse accompagnée d’une raclée monumentale, il lui faudrait trouver un vrai prétexte pour cette fois. Et l’éclair de génie frappa sur le moment, poussant Shinji à stopper son avancée, regardant pensivement par la vitrine d’un supermarché du coin. Et pourquoi pas, ça calmerait les esprits s’il ramenait quelque chose à bouffer. C’est donc quinze minutes plus tard, après un ‘’Quoi, tu veux ma photo?’’ au proprio lui ayant presque valu une expulsion à coups de pieds dans le fion, que le blondinet reprit la route vers Dieu seul sait où, un sac de plastique bourré à la main. L’habituel, aux finales ; des plats pré-faits, quelques pièces de viande, et une série de bouteilles d’eau. C’était pas le gros luxe, mais c’était ce à quoi ils s’étaient habitués avec le temps. Et puis vu la façon dont le patron le surveillait dans les allées, on aurait dit qu’il s’attendait à le voir voler un truc à n’importe quelle seconde. Quoi, c’était le parapluie qui faisait cet effet là? Ouais bon, fallait dire que c’était un peu évident de dire que ce truc immonde lui appartenait pas. Encore heureux, le bon sens régnait encore à quelques endroits, juste assez pour pas automatiquement passer pour le dernier des timbrés. Mais bref, le patron était sans doute content de le voir partir. Et c’était reparti, il aurait qu’à marcher un peu, dans le genre d’une vingtaine de minutes, puis il ferait son chemin pour retourner au hangar tranquillement. Cependant, il allait rencontrer un contretemps à ce planning ‘’chargé’’. Un contretemps sous la forme d’une niche qui lui défonça presque le nez alors qu’il entrait en collision avec la personne qui la portait, émergeant de ses pensées de façon fort agréable. Portant instinctivement à la partie de son visage la plus martyrisée la main qui tenait à moitié son sac de nourriture, il mit un moment à jeter un œil à la personne tombée au sol, ne relevant les yeux qu’en l’entendant l’apostropher alors qu’il terminait de s’essuyer la lèvre supérieure. Visiblement, le nez avait survécu à l’assaut. Un moment resta en suspens, alors qu’un afflux de souvenirs éparpillés vinrent s’associer au visage qu’il avait en face de lui. Il n’eut d’ailleurs pas le temps de voir venir le mouvement, que déjà Lenalee s’accrochait à son cou en un élan d’affection spontanée qui le déstabilisa un brin pendant un moment. Fallait aussi dire qu’en général, avec lui, fille qui saute = douleur.


    - Lenalee??? -


    Il resta un moment interdit, la regardant finalement se détacher de lui alors qu’il relevait les sourcils d’un mouvement commun. Visiblement, elle semblait reprendre une certaine gêne face au geste qu’elle venait de poser. D’un certain côté, ils se connaissaient depuis l’époque du Seireitei, et elle avait fui le hangar après peu de temps. Pour ce qui était de se câliner dès la première rencontre par la suite, c’était peut-être un peu soudain, mais bon, il n’était pas vraiment du genre à en faire un cas. Levant la tête en constatant qu’elle était totalement trempée – et donc lui aussi partiellement, maintenant -, il la ramena sous le couvert du bout de toile fluorescent qu’il tenait à la main, histoire de lui donner un peu de répit. Ramassant le sac qu’elle avait échappé, il laissa la niche à sa place pour l’instant, toute envahie qu’elle était par le nez du chien qui tournait vigoureusement autour.

    - Qu’est-ce que tu fais ici? -


    La première surprise passée, la question était naturellement montée aux lèvres du blondinet. Son regard paresseux se fixa sur l’expression de la jeune femme, son faciès reprenant son éternel air à la fois impassible et moqueur à la fois. C’était sa marque de commerce, après tout. Enfin bon, pour la question, non pas qu’elle n’ait pas le droit de se trouver dans le coin, mais bon…enfin… c’était la question logique qu’on posait, à la fin! Pour ce qui était de la réponse, on verrait bien. Est-ce qu’elle venait sérieusement d’adopter un clébard, celui qui agitait la fourrure détrempée qui le recouvrait à la manière d’un arrosoir? Ouais bon, les chiens c’est bien, mais Shinji avait jamais été bien poussé du côté des animaux domestiques. De toutes façons, Hiyori en aurait fait de la bouillie, comme tout être vivant qui finit par l’énerver. Mais là…une niche, des accessoires, des shampoings et compagnie, c’était la totale qu’elle venait d’acheter pour transporter sous la pluie battante! Visiblement, le petit côté farfelu de cette dernière ne s’était pas estompé avec le temps. Bonne chose.

    C’était ça qui la rendait spéciale.
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MessageSujet: Re: * Nothing's Gonna Take My Love ♪ [Pv Shinji - BTLFA]   * Nothing's Gonna Take My Love ♪ [Pv Shinji - BTLFA] Icon_minitimeDim 2 Aoû - 12:13

J’aimais la pluie.
Je n’avais pas de raison précise de dire ça, mais c’était un fait avéré : j’aimais l’entendre battre à mes fenêtres alors que j’étais enroulée dans une couette chaude, j’aimais l’écouter tomber inlassablement et j’aimais encore plus la regarder chuter de ces lourds nuages noirs, me plongeant dans des songes dont vous n’avez pas idée. Lorsqu’il pleuvait, je réfléchissais. Une chose rare en soi car je n’étais pas une personne connue pour ses longues réflexions, loin de là. Tête en l’air, tête brulée, penser ne faisait pas partie de mon vocabulaire en générale, de puis des siècles maintenant, et j’avais plus l’habitude de foncer dans le tas pour ressasser mes actes ensuite. Ainsi, entendre ces gouttes d’eaux battre a mes fenêtres, contre le bitume à l’extérieur ou sur mon toit qui me protéger, c’était simplement génial.
J’étais calme, reposée, pensive, rêveuse. Je pouvais raisonner avec intelligence, j’en étais capable dans ces moments là, parce que mon esprit était apaisé et bercé. Oh bien sûr, y’avais une petite tâche noire a ce grand tableau blanc : ça me donnait aussi mal a la tête et lorsque je mettais le nez dehors, j’avais toutes les chances d’attraper un rhume carabiné. Mais sur le coup, ça ne me semblait pas aussi important. Mise à part mes maux de têtes qui me donnaient l’impression de me frapper la tête contre les murs, l’humidité me faisait un drôle d’effet, je vous l’accorde. Mais j’aimais ça, même en étant féline jusqu’au bout des ongles, j’étais avant toute une vive paresseuse, une personnalité pleine de contraste important. J’étais un chat qui aimait la pluie.
Parce que lorsqu’il pleuvait, j’étais rarement fourrée dehors. Et qu’à l’intérieur d’une bâtisse, au sec, loin de toute humidité, de tout désagrément, l’on pouvait facilement savourer un moment de paix intérieur qui m’était rare a présent. Parce que c’était dans ces moments là que je pouvais me laisser aller a des rêves plus reposants que d’ordinaire, qui m’amenaient très souvent à faire des choses sur un coup de tête, sans même comprendre ce qui pouvait me passer par la tête. Impulsive ? Peut être un peu, car c’était souvent sans réfléchir que je me retrouvais a acheter une niche et tout autre produit pour un chien que je venais juste de rencontrer alors que je m’étais évadée, a la base, juste pour faire un petit tour.

De ce fait, en générale, j’aimais le mauvais temps (mise à part l’orage qui était l’une de mes plus grandes phobies), et aujourd’hui même, je remerciais le ciel grisâtre de m’avoir fait fuir de mon trou. Je n’avais eut aucune raison de sortir en réalité, juste l’envie de m’aérer l’esprit en me trempant la caboche et de me laisser porter ou mes pas avaient envie de me mener. C’est ainsi que je m’étais retrouvé avec un compagnon a quatre pattes d’une espèce que je devrais normalement détester (oui, oui, les chiens et les chats ne vont pas ensemble, vous ne le saviez pas ?) et un autre que j’avais souvent côtoyé par le passé. Si ça, ce n’était pas fantastique ?
Et je ne savais pas si c’était la pluie, mon impulsivité ou ma stupidité qui m’avait fait l’étreindre de la sorte mais je me retrouvais très vite, honteuse de mon geste, me grattant la tête en signe d’une gêne non camouflée a rougir bêtement devant lui en détournant le regard, recherchant une aide quelconque pour me sortir de mon embarra qui ne vint malheureusement jamais. Je pouvais vous assurer que l’envie de me foutre des baffes était à présent insoutenable. Je me disais juste que si je me mettais à me frapper la tête contre le mur le plus proche en m’insultant, j’aggraverai mon mal de tête et je finirai par passer pour une véritable ahurie aux yeux de mon ex-capitaine qui était tout aussi étonné que moi de ma réaction.
Piteuse, je remarquai alors que notre collision de plus tôt l’avait salement amoché. Sa lèvre commençait un peu a enflée et avait dut s’ouvrir en heurtant la niche. Je me sentais de plus en plus mal, cherchant alors dans mon sac de quoi remonter dans son estime. Ce n’était pas le tout de l’attaquer a coup de niche en lui défonçant une moitié de visage, il fallait maintenant que je me rattrape. Très vite, ma main attrapa un paquet de mouchoir ou j’en sortis un pour le lui tendre en m’excusant de nouveau pleinement. J’étais ridicule. C’était horrible. Pour une fois que je rencontrais quelqu’un, je devais absolument lui faire du mal. Ma maladresse me perdrait, j’en étais sûre. Encore que ça aurait pu être pire, Kensei par exemple n’aurait pas hésité à me découper en rondelles. Shinji était, de ce fait, cent fois plus cool à égratigner que son camarade Vizard.

- Je suis vraiment désolée, Shinji-kun, dis-je, navrée, en baissant les yeux.

J’avoue avoir toujours été très douée en ce qui concerner passer d’une émotion forte a une autre. De ce fait, j’avais étreint le Vizard avec spontanéité et tendresse, heureuse de ces retrouvailles, mais très vite, je me trouvais pitoyable a essayer de me faire gracier avec des yeux de mouillés qui cherchaient le pardon. Et connaissant le personnage, il y avait peu de chance qu’il m’en veuille trop longtemps, ce que j’espérai. S’il m’en voulait du moins, parce que je n’avais jamais eut le souvenir d’avoir vu un Shinji rancunier. Pourtant, avec tout les coups qu’il s’était pris, de la part d’Hiyori en particulier, j’en connaissais qui aurait réagit bien avant…
Il me ramena sous son parapluie après m’avoir détaillé quelques secondes. C’est peut être a ce moment là que je remarquai le parapluie en question. Fluo. Très fluo ! Aie, mes yeux X_x ! J’arquai un sourcil en le détaillant un instant, avant de reposer mon regard sur lui en le fixant avec une timidité presque palpable. Il semblait d’autant plus blasé avec ce qu’il tenait en main. Sorti dans la précipitation sûrement, ça ne m’étonnait pas vraiment : fuir Hiyori n’était pas une chose aisée à faire et il arrivait souvent que l’on s’arme de la première chose nous passant sous la main pour avoir à l’affronter. Que ce soit une arme, un Zanpakutô, une chaussure ou un parapluie vert avec des chatons roses. Bienvenue chez eux.

- Très joli parapluie, ajoutai-je sans me moquer pour essayer d’engager une conversation quelconque.

Peut être aurait il mieux valut que je me taise. De toute évidence, il ne lui appartenait pas. Ça ressemblait plus à Mashiro, ça. Mais comme je l’ai déjà dit, j’étais plutôt du genre a agir avant de réfléchir, et même si la pluie battante tombait toujours sur la toile qui nous recouvrait en provoquant ce même son que je trouvai reposant, je disais toujours autant de stupidités. Je remarquai son visage imperturbable et sa position voutée. Il n’avait pas changé. Toujours la même attitude nonchalante et paresseuse, cette mine fatiguée, amusante et blagueuse, des yeux pénétrants et hypnotisants. Ses cheveux étaient toujours les mêmes, d’un blond doré que j’avais toujours voulu coiffé. En même temps, j’ai toujours voulu des choses bizarres. Et en repensant a ça, j’eus un vague sourire, qui pris place sur mon visage doux. Il me demanda ce que je faisais là et je fis mine de réfléchir, regardant autour de moi. Ce que je faisais là, hein ?

- Je n’en ai aucune idée. Je crois avoir juste eut envie d'aller me promener et puis… je n’en sais trop rien, tout compte fait. Je me suis d’un coup retrouvé à acheter des objets pour un chien… C’est lamentable, je deviens dingue…

Bon, ok. C’était nul. Mais vrai. Je ne savais même plus la raison de ma promenade. Et très vite, mes yeux se posèrent sur l’animal qui était rentré dans la niche tombée à terre un peu plus tôt. Mon expression changea, passant d’un visage doux a une mine blasée. Nul. En effet, je craquai complètement : un chien et un chat, ça n’allai pas ensemble, n’empêche que j’étais sur le point d’en ramener un chez Akira et que j’allai certainement devoir m’en occuper pendant un petit moment, connaissant la haine qu’engendrait la vue de ces bestioles chez mon coéquipier en question.
Je portai une main à mes cheveux de nouveau, remarquant alors sur le coup qu’avec la pluie, ceux-ci commençaient à friser. Horreur, comble de malheur, une mèche rebiquée de façon presque comique. Je tentai de la remettre en place, mais rien à faire, elle continuait à faire des siennes et à repartir dans une position farfelue qui n’était pas la sienne a la base. J’étais visiblement désespérée. J’aurais au moins aimé être présentable pour rencontrer une personne que je connaissais d’avant.
Non, j’étais mal habillée, ma robe me collée d’une façon dérangeante, ma cheville me faisait mal, mes cheveux n’étaient même plus coiffés, mes joues rougissaient a cause du froid et de la pluie, mon maquillage coulait le long de mes joues, en plus de ça, je venais de craquer pour un chien que je venais juste de rencontrer, sur un coup de tête encore une fois, passant auprès de Shinji pour une pauvre fille, très certainement. Il était peut être temps de s’affoler. Mais j’avais beau essayé d’articuler quelque chose, rien ne me venait en tête. J’eus un rire gêné en lui refaisant face. C’est fou ce que je pouvais me sentir seule.

- Enfin, et vous ? Le questionnai-je.

La logique voulait qu’il soit sorti faire des courses, surtout qu’il tenait dans sa main un sac en plastique venant du supermarché. Ma question était donc… nulle. Est-ce que cela se voyait que j’étais à présent dépourvu de mes moyens, limite affolée ? a n’en pas douter, parce qu’une petite lueur vive passa dans mes yeux et je me sentais de plus en plus stupide. Rougissante, ébranlée, je fis une mimique dont j’avais le secret, représentant au mieux ma confusion. J’étais peut être trop sévère avec moi-même, mais je devais avouer que Shinji m’avait toujours mise mal a l’aise. Il n’y avait pas de raison particulière a ça, c’était sûrement le personnage en lui-même, mais il me semblait que je n’étais jamais assez trop bien pour lui parler, trop intéressante pour avoir à discuter avec lui, ni trop sympathique pour marcher a ses côtés. A la place, je restai planté là, en réfléchissant à un moyen pour ne pas passer pour une cruche.
Une goute perla le long de mon visage et mes cheveux s’égouttaient dans ma nuque et mon dos, provocant un frisson qui parcourut ma colonne vertébrale. Horrible. Horrible ! Je croisai les bras sur ma poitrine le regardant toujours. Sûrement qu’il avait cherché à fuir le hangar et en particulier la furie blonde qui y logeait avec lui. Avec le temps, peut être n’avait il toujours pas trouvé un moyen de calmer cette tornade là. En même temps, qui pouvait venir a bout d’Hiyori ? Personne, à ma connaissance. A peine eut-il le temps de bouger les lèvres pour répondre à ma question que je repris la parole, le plus calmement du monde, essayant de contrôler ma voix :

- Vous avez sûrement dût fuir le hangar, non ? D’habitude, a cette heure ci, vous êtes sensé dormir, si mes souvenirs sont bons. Quelques minutes, le temps qu’Hiyori vienne vous réveiller a coups de tongs en vous disputant de n’être qu’un gros flemmard. Les habitudes ont changés ?

Je marquai une pause en lui souriant. Il me semblait bien le connaître tout compte fait. En même temps, les quelques semaines passés a ses côtés avaient été très amusantes et je n’avais jamais autant rit dans un moment pareil. Leurs comportements me faisaient rire, à tous. Que ce soit Rose, ce poète, qui parlait de musique et d’artistes a longueur de journée, ou Love qui causait sur les mangas qu’il venait de découvrir, ou encore Lisa qui se découvrait une fascination pour les magazines « olé-olé ». Shinji était resté le même flemmard que dans mes souvenirs, du moins, a ce que j’en voyais là.

- Peut-être y a-t-il quelques choses qui vous empêche de dormir, là ?... Ou est-elle venue a bout de votre flemme légendaire ?

Je ne suis pas quelqu’un de particulièrement prétentieuse. D’ailleurs, je ne me vante que très rarement de ce que j’ai, c’est surtout pour embêter quelqu’un lorsque je le fais. C’est la modestie qui m’étouffe généralement, et j’ai souvent honte d’étaler mes avoirs devant les yeux des gens pour une raison ou pour une autre, mais il me semblait avoir vu juste. Mon raisonnement m’avait mené à ça. Ce n’était peut être pas sérieux, juste peut être avait-il besoin de sortir, mais il était très rare de voir l’ex capitaine de la cinquième division quitter ses quartiers. J’avais souvent sentie le Reaitsu de Mashiro, ou Hachi’, mais très rarement le sien.
Souriant toujours, j’attrapai les sacs en plastique qu’il avait en main pour les poser a ses pieds. Quelques pas plus tard, je me saisis de la niche volumineuse après y avoir sorti l’animal, et avançant de nouveau vers lui, je lui fourrai l’objet dans les mains avec un somptueux sourire adorable et enfantin et attrapant le reste des sacs ainsi que la laisse du chien. Ensuite, je pris le parapluie et le plaça au dessus de nous pour qu’il évite de le porter et surtout pour que nous ne soyons pas trempé tout les deux, le bras un peu plus surélevé pour pouvoir le recouvrir aussi (étant beaucoup plus petite que lui, ce n’était pas si facile) et lança d’une voix joyeuse :

- Bien, allons-y, on en discutera en chemin !

Comment ça j’avais du culot ? …
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